Cheikh Bouamama

Cheikh Bouamama
Cheikh Bouamama
Statue de Cheikh Bouamama à El Bayadh.

Nom de naissance محمد بن العربي بن الشيخ بن الحرمة بن إبراهيم
Naissance
Figuig, Maroc
Décès (à 75 ans)
El Aïoun Sidi Mellouk, Maroc
Commandement Homme d'Etat
Militaire
Conflits Conquête de l'Algérie
Faits d'armes Bataille de Sfissifa
Bataille de Ksar Chellala
Autres fonctions Chef des tribus d'Ouled Sidi Cheikh

Cheikh Bouamama (en arabe : الشيخ بوعمامة) ou Boumama (بوعمامة), ou Bou Hamama, de son nom complet Mohammed ben Larbi ben Cheikh ben Horma ben Mohammed ben Brahim ben Attaj ben Sidi Cheikh Abdelkader (محمد بن العربي بن الشيخ بن الحرمة بن إبراهيم), est né en 1833[1] à Ksar Hammam Fougani de Figuig au Maroc[2],[3] et mort le 7 octobre 1908 à El Aïoun Sidi Mellouk, dans la région d'Oujda au Maroc, près de la frontière algérienne[4]. Il appartient à la tribu des Ouled Sidi Sheikh originaire de El Abiodh Sidi Cheikh en Algérie, et qui avant la conquête française de l’Algérie levait l’impôt au nom du Dey d’Alger. Cette tribu sera ensuite divisée arbitrairement en deux après la naissance de Cheikh Bouamama entre la France et le Maroc par le traité de Lalla Maghnia de 1845[5],[6].

En Algérie il est considéré, comme à la fois un résistant algérien[6],[7],[8],[9], une figure historique[10],[11], un combattant reconnu et un personnage mystique[12]. Il appartenait à la branche des Ouled Sidi Cheikh[13]. Installé à Ksour Moghrar Foukani, dans l'actuelle Wilaya de Naâma, depuis 1873, il passe à la révolte[13] en 1881.

Réussissant à mettre un terme aux divergences tribales de son époque, il constitua sa base militaire à Moghrar Tahtani (au sud de Aïn Sefra) et à Abiodh Sidi Cheikh (190 km au nord-est de Moghrar) d'où il dirigea la résistance contre la colonisation de l'Algérie par l'armée française de 1881 à 1908, participant à de nombreuses batailles et causant d'importantes pertes à ses adversaires[14].

  1. L'Algérie: histoire, société et culture, Hassan Remaoun, p. 215 livre en ligne
  2. « Biographie de Cheikh Bouamama », sur vitaminedz.com (consulté le ).
  3. F. Gourgeot, Situation politique de l'Algérie.
  4. L'Algérie belle et rebelle : de Jugurtha à novembre : poèmes, Boualem Bessaïh, Abdelaziz Bouteflika, Éditions ANEP, 2004, p. 100livre en ligne
  5. F. Gourgeot, L'odyssée d'une tribu saharienne : Les Djeramna (1881-1929), (lire en ligne), p. 28.
  6. a et b Revue historique francophone Zamane, Adnan Sebti, article en ligne
  7. Krause, Peter, 1979-, Rebel power : why national movements compete, fight, and win (ISBN 978-1-5017-1267-8, 1-5017-1267-5 et 978-1-5017-1266-1, OCLC 961457756, lire en ligne).
  8. Sivers, Peter von, « Alms and Arms: The Combative Saintliness of the Awlad Sidi Shaykh in Algerian Sahara, Sixteenth to Nineteenth Centuries, Maghreb Review, 8 (5–6) », .
  9. Sivers, Peter von (2012), Algeria, Islamicus, (lire en ligne).
  10. Shillington, Kevin., Encyclopedia of African history, Fitzroy Dearborn, (ISBN 1-57958-245-1, 978-1-57958-245-6 et 1-57958-453-5, OCLC 56033052, lire en ligne).
  11. AHMED AGHROUT, « Algeria: Conquest and Resistance, 1831-1879 », dans Encyclopedia of African History (lire en ligne).
  12. L'Intérieur du Maghreb (XVe-XIXe siècle), Jacques Berque, p. 495livre en ligne
  13. a et b L’Expédition Wimpffen à l'Oued Guir en 1870, par Michel Lihoreau, p. 69.
  14. « http://www.algerie-monde.com/dossiers-algerie/cheikh-bouamama.html »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).

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